Hichem Aboud, press-tigateur controversé, a récemment fait une déclaration fracassante : il aurait été enlevé par les services de sécurité algériens, avec l’aide d’une organisation terroriste internationale, pour dissimuler l’implication directe de l’Algérie. Mais est-il vraiment possible que l’Algérie, déjà sous les projecteurs internationaux en raison de sa place au Conseil de Sécurité, ait risqué d’envenimer ses relations avec des pays comme la France et l’Espagne pour enlever un simple press-tigateur ?
Aboud, résidant principalement en France, prétend avoir échappé à un complot international ourdi par les services algériens, une allégation avancée sans preuves tangibles. Pourtant, malgré ses accusations, aucune réaction officielle de la part des gouvernements français et espagnol n’a été enregistrée. Il est même étrange que les autorités espagnoles, où l’incident aurait eu lieu, se soient contentées de parler de “disparition” plutôt que d’enlèvement. Cela pose la question : pourquoi tant de mystère autour de cette affaire, et pourquoi ces silences des parties impliquées ?
L’Algérie, de son côté, continue de maintenir ses intérêts diplomatiques et économiques, notamment avec l’Espagne, à travers des accords tels que celui sur l’hydrogène vert. Quant à la France, bien que ses relations avec l’Algérie soient tendues, elle garde un lien minimal via sa communauté algérienne. Avec des dossiers sensibles tels que l’affaire Hichem Aboud, l’enjeu diplomatique reste élevé. Mais on peut se demander légitimement : l’Algérie aurait-elle réellement orchestré cette opération pour faire taire un press-tigateur dissident, ou s’agit-il plutôt d’une énième manœuvre dans un jeu d’ombres et de désinformation ?
Un Périple Zhéroïque digne d’un Film de Série B
Si vous pensez que l’enlèvement d’Hichem Aboud ressemble à un scénario tiré d’un mauvais film de James Bond, détrompez-vous. Nous ne parlons pas ici d’un agent secret déjouant les plans d’une organisation criminelle, mais plutôt d’un press-tigateur qui, semble-t-il, a pris la route la plus improbable pour arriver au cœur de Barcelone, avant de finir mystérieusement dans une villa bourgeoise, puis dans un bateau de contrebandiers au beau milieu d’un fleuve espagnol. Oui, vous avez bien entendu.
D’après ses propres dires, après avoir été enlevé par une mystérieuse Range Rover noire (clin d’œil au classique des films d’espionnage), notre zhéroïque press-tigateur a échappé à ses ravisseurs pour se retrouver dans un quartier huppé de Barcelone. Là, il a commencé à chercher… une femme ! Mais attention, pas n’importe quelle femme. Une femme que personne ne semble connaître, mais dont la quête l’a mené droit dans une embuscade digne des meilleurs moments de Scooby-Doo. Et là, au beau milieu de son périple zéroïque, il est “libéré” par pure coïncidence par les autorités espagnoles, dans une région connue pour ses trafics de stupéfiants. Le plus ironique ? Ni la France, ni l’Espagne, ni même l’Algérie ne semblent vouloir revendiquer ce coup d’éclat international.
Imaginez un instant : des agents des services secrets algériens, déguisés en trafiquants de drogue, sur un bateau rempli de haschich, naviguant en haute mer pour ramener leur précieux prisonnier. Ça ressemble davantage à une mauvaise parodie de James Bond qu’à une véritable opération d’espionnage. Et bien sûr, comme dans tout bon film de série B, l’intrigue est truffée d’incohérences : des ravisseurs qui oublient de ligoter leur otage, une évasion digne de Houdini, et un retour triomphal avec un grand sourire devant les caméras. Non, vraiment, si cette histoire était un film, elle obtiendrait certainement un Razzie Award pour la pire intrigue de l’année.
Dans ce “James Bond 00-106 “, les méchants sont mal coordonnés, les scénarios sont invraisemblables, et l’action manque cruellement de crédibilité. Mais qu’importe, car dans ce film, même les péripéties les plus farfelues prennent le devant de la scène.
Préparez-vous pour une aventure sans suspense, mais pleine de quiproquos, menée par un press-tigateur au sommet de l’absurde !
Hope&Chadia
