L’Algerie sur les traces de la conference de Bandoung, avait revendiqué l’instauration d’un nouvel ordre économique international en septembre 1974 lors de l’assemblée des Nations-Unies.
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Le 23 juin 2022, en mode virtuel, s’est tenu le 14e sommet des BRICS (le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud ), sous la présidence du Xi Jinping, président de la République populaire de Chine.
La réunion des BRICS s’est élargi à quelques pays pays d’Afrique, d’Asie et de l’Amérique latine, d’où cette appellation BRICS + qui nous fait rappeler l’OPEP+.
Parmi les pays invités, on peut citer l’Algérie, le Kenya, le Nigeria, l’Argentine, l’Indonésie. Des pays qui sont potentiellement candidats à rejoindre cet ensemble de 3,2 milliards de personnes et 31% du produit intérieur brut (PIB) mondial.
Le contexte mondial actuel marqué par la crise russo-ukrainienne et les conséquences de la Covid-19 et une grande vulnérabilité économique mondiale semble se transformer en accélérateur susceptible de faire avancer les ambitions des BRICS notamment pour le renforcement de la coopération économique Sud -Sud et l’intégration des pays en voie de développement dans une trajectoire de croissance intégrée et basée sur le principe “gagnant-gagnant “.
“Ces tiraillements nous font rappeler et font remonter à la surface la thèse avancée par l’Algérie, il y a près de 50 ans, sur l’impératif de veiller à l’instauration d’un nouvel ordre économique où règneront parité et équité entre pays ».
Justement, il est plus que jamais temps de construire un nouveau consensus pour réformer le système de gouvernance mondiale et éviter à l’humanité une troisième guerre mondiale.
Lors de cette réunion, le président russe Poutine a réitéré aussi sa revendication pour un système mondial multipolaire et responsable : « Le rôle de meneur de la part des pays des BRICS est aujourd’hui nécessaire comme jamais pour élaborer une politique unificatrice, positive visant à créer un système (mondial) réellement multipolaire ».
Les puissances occidentales doivent accepter un nouvel ordre mondial multipolaire, équitable et durable basé la coopération multilatérale et la solidarité internationale.
Les BRICS + veulent semble-t-il se renforcer davantage pour s’imposer dans l’échiquier mondial. Mais, je pense leur réussite dépendra de leur capacité d’intégration économique Sud-Sud, basée sur des principes du développement durable, l’équité et la non reproduction des mécanismes d’exploitation capitaliste et impérialiste.
En tout cas cet ensemble est nécessaire pour la paix mondiale.
Mohamed Achir