Hussein Zaoui, directeur général de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie, a confirmé jeudi à Alger, la capacité des exportations algériennes à atteindre le plafond de trente milliards de dollars en 2030.
Dans son intervention lors d’une journée de sensibilisation à l’exportation, Zaoui a estimé que ce chiffre pourrait être atteint compte tenu des capacités dont dispose l’Algérie, notant qu’ »il reste de la responsabilité des opérateurs économiques d’adhérer aux normes d’exportation, comme le respect des spécifications du produit », destiné à l’exportation en termes de qualité, d’emballage et de compétitivité sur les marchés étrangers.
Pour sa part, le directeur de la coopération externe et du partenariat au niveau de la Chambre, Kamal Khafash, a déclaré que les exportations hors hydrocarbures de l’Algérie étaient estimées à environ deux milliards de dollars sur plusieurs années, mais après avoir élaboré une stratégie nationale de promotion des exportations et approuvé un certain nombre de mesures visant à encourager les opérateurs économiques à exporter, les exportations hors hydrocarbures ont fait un bond significatif, atteignant près de sept milliards de dollars, avec l’ambition d’atteindre la taille de 30 milliards de dollars dans les six prochaines années.
Khafash a estimé que « porter le volume des exportations non pétrolières à trente milliards de dollars est un défi qui peut être réalisé grâce à la présence de plusieurs facteurs, comme la disponibilité d’un climat des affaires qui encourage les investisseurs locaux et étrangers à se diversifier dans les secteurs industriels et production et services agricoles.
Il a appelé les opérateurs économiques à exploiter les opportunités disponibles pour se positionner sur les marchés étrangers, notamment grâce aux facilités accordées par les pouvoirs publics pour les accompagner et les encourager, notamment celles accordées dans le cadre du fonds spécial de promotion des exportations liées à la contribution aux coûts d’exportation, en plus des facilités fiscales et douanières.
Khafash a souligné que « l’exportation constitue un défi majeur. L’Algérie, après avoir été parmi les grands pays importateurs d’un certain nombre de matériaux tels que les matériaux de construction, les produits alimentaires, le ciment et la céramique, est aujourd’hui devenue l’un des grands pays exportateurs, qu’il faut préserver tout en travaillant à exporter des produits.
