Dans l’optique de la CAN-2021, dont la phase finale débute le 9 janvier au Cameroun, les internationaux africains ne pourront pas rejoindre leurs sélections avant le 3 du même mois, alors que leur mise à disposition initiale était fixée au 27 du mois en cours.
C’est ce qu’a décrété, dimanche, la FIFA, via la complicité, c’en est une, de la Confédération africaine de football (CAF).
De fait la décision de l’instance mondiale de football, qui s’est adossée à celle de la CAF, a autorisé, désormais, les clubs à conserver leurs joueurs jusqu’au 3 janvier inclus.
Elle a vite fait de la notifier à l’Association européenne des clubs (ECA), aux ligues et aux fédérations européennes qui ont exercé une grande pression pour reporter l’édition camerounaise de la CAN, allant jusqu’ à menacer de ne pas libérer les joueurs internationaux pour la CAN a prétexte du protocole sanitaire de ce tournoi continental, sur fond de pandémie.
D’évidence, Gianni Infantino a trouvé la juste échappatoire à un oukase, à travers une décision «prise dans un esprit de bonne volonté et de solidarité avec les clubs concernés compte tenu du fait qu’ils ont été affectés par la recrudescence de cas Covid» se gargarise-t-il dans son courrier à l’ECA.
Une formule à l’allure d’un doux euphémisme pour édicter une injonction, navrante et malheureuse, voire une méprise, qui ne dit pas son nom.
L’on ne peut que s’interroger alors sur une telle solidarité, à sens unique, sur l’état physique de la brochette de stars avérées, notamment celles évoluant dans une Premier League en plein ‘’Boxing Day’’, à l’image de Mahrez, Benrahma, Mohamed Salah et autre Sadio Mané.
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