L’hypocrisie française : Georges Abdallah et Boualem Sansal – Deux voix, deux réalités
Mots-clés : Georges Abdallah, Boualem Sansal, liberté d’expression, France, Algérie, Israël, colonialisme, hypocrisie, prisonnier politique
Introduction : Une histoire de deux discours
Au cœur de l’Europe, le pays qui se proclame le berceau de la liberté, égalité, fraternité cache une profonde hypocrisie. Le cas de Georges Abdallah, le plus ancien prisonnier politique en Europe, et la célébration de Boualem Sansal, un écrivain qui insulte ouvertement l’islam et nie l’existence de l’Algérie, illustrent parfaitement les deux poids, deux mesures du régime français.
Georges Abdallah : Réduit au silence pour avoir défendu la Palestine
Arrêté en 1984, Georges Abdallah est un militant communiste libanais et défenseur de la cause palestinienne. Son “crime” ? Avoir soutenu la résistance contre les intérêts israéliens et américains en Europe dans les années 1980.
Mais ce ne sont pas seulement ses actions qui dérangent — ce sont surtout ses mots. Il a affirmé :
> “Israël n’existait pas avant 1948.”
C’est un fait historique. L’État d’Israël a été proclamé en mai 1948, entraînant la Nakba : le déplacement de plus de 700 000 Palestiniens.
Et pourtant, pour cette position politique, Georges Abdallah est encore en prison plus de 41 ans plus tard, bien qu’il soit libérable depuis 1999. Pourquoi ? Parce que la France, sous pression des États-Unis et d’Israël, refuse sa libération.
Boualem Sansal : Récompensé pour avoir insulté les Arabes et les musulmans
À l’opposé, Boualem Sansal est un écrivain algérien honoré en France. Tandis que Georges Abdallah est puni pour avoir défendu la Palestine, Sansal est récompensé pour avoir attaqué l’identité arabo-musulmane et l’histoire de l’Algérie.
Voici quelques-unes de ses déclarations les plus choquantes :
“L’Algérie n’existait pas avant la colonisation française.”
“Il n’y a pas de nation algérienne.”
“L’islam est une religion terroriste.”
“Israël a le droit d’attaquer les Arabes, pas seulement les Palestiniens.”
Ces propos ne sont pas seulement des opinions — ce sont des attaques racistes, islamophobes et colonialistes.
Et pourtant, il continue à recevoir des prix littéraires, à être édité, traduit, et présenté comme un intellectuel courageux.
Deux hommes, deux messages, deux traitements
Georges Abdallah est anticolonial, pro-palestinien, et soutient la résistance.
Boualem Sansal est pro-israélien, anti-islam, et nie l’identité algérienne.
Abdallah dit que “l’État d’Israël n’existait pas avant 1948” – un fait historique – et il est puni.
Sansal dit que “l’Algérie n’existait pas avant la France” – une fiction coloniale – et il est récompensé.
Abdallah est traité comme un terroriste dangereux.
Sansal est célébré comme un intellectuel libre.
Abdallah est en prison depuis plus de 41 ans, sans nouvelles charges.
Sansal est protégé et glorifié, malgré ses insultes envers l’islam, les Arabes, et l’Algérie.
L’hypocrisie de la “liberté d’expression” à la française
La France prétend défendre la liberté d’expression, mais elle ne protège que les discours qui servaient ses intérêts :
Si tu insultes l’islam, tu es protégé.
Si tu soutiens Israël, tu es promu.
Si tu critiques le colonialisme, tu es ignoré.
Mais si tu défends la Palestine ou la dignité arabe, tu es censuré — voire enfermé pour des décennies.
Ce n’est pas de la liberté. C’est une censure coloniale camouflée.
Pourquoi Georges Abdallah est-il toujours en prison ?
Georges Abdallah a purgé sa peine. Il est libérable depuis plus de 25 ans. Il n’a fait l’objet d’aucune nouvelle accusation. Il est encore en prison pour des raisons politiques.
Pendant ce temps, Boualem Sansal est protégé par le même système qui opprime Abdallah. La France ne juge pas les idées de manière équitable — elle récompense la soumission et punit la résistance.
Conclusion :
Le colonialisme n’est jamais parti — il a simplement changé de forme
La comparaison entre Georges Abdallah et Boualem Sansal révèle le vrai visage de la France contemporaine : un pays qui continue à promouvoir les narratifs coloniaux, qui punit la vérité, et qui redoute la voix de la résistance.
Il ne s’agit pas de liberté d’expression. Il s’agit de qui détient le micro.
Appel à l’action :
Il est temps de dénoncer cette hypocrisie. Il est temps d’exiger la libération de Georges Abdallah et de cesser d’honorer ceux qui insultent la dignité de l’Algérie, de la Palestine et du monde arabo-musulman.
La vraie liberté, c’est de défendre la vérité — même lorsqu’elle dérange le pouvoir.