« Les manœuvres auront lieu en octobre prochain, et l’Inde et le Pakistan y participeront, et elles se dérouleront dans la région d’Ossétie, dans le sud-est de la Russie, connue pour ses menaces terroristes et qui a été le théâtre d’opérations terroristes et est à l’origine d’un certain nombre de ces opérations en encourageant les extrémistes », fait savoir le journal en ligne sans bien entendu faire aucune allusion à la participation de la RII à l’exercice conjoint.
L’annonce de ces manœuvres intervient trois semaines après la participation du chef d’état-major de l’armée algérienne, le général Saïd Chanegriha, à la conférence internationale accueillie par Moscou les 24 et 25 juin, au cours de laquelle il fait part de la volonté d’Alger de rejoindre la vision russe de la sécurité internationale. L’invitation de l’Algérie est peut-être la réponse de Moscou à l’OTAN, qui a appelé un certain nombre de pays, dont le Maroc, à participer aux manœuvres qui se sont terminées ces jours-ci en mer Noire, et a suscité de nombreuses polémiques, car c’est la plus grande du genre dans la région pour l’alliance au cours des trente dernières années.
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« L’Algérie mise beaucoup sur ces manœuvres, elle veut s’entraîner sur les armes russes qu’elle acquiert et accroître la coordination avec les chefs militaires russes, une Russie, concurrente militaire des États-Unis. Les manœuvres auront lieu en octobre prochain, et l’Inde et le Pakistan y participeront, et elles se dérouleront dans la région d’Ossétie, dans le sud-est de la Russie, connue pour ses menaces terroristes et qui a été le théâtre d’opérations terroristes. Mais l’Algérie est sur le point d’étendre très rapidement ses liens, bien qu’en apparence rien ne se passe. Des contrats d’envergure avec le Niger tout comme ses liens élargie avec la Mauritanie.
Depuis la capitale russe, le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP) de l’Algérie a récemment averti Rabat et plus que Rabat ces “puissances étrangères” ( France et USA) qui s’ingèrent dans le Sahara dans le but de créer un foyer de tension permanent aux portes de l’Algérie. Evidemment un avertissement de cette taille venue de Moscou alors même que la Russie se trouve en quasi état de guerre contre l’OTAN, la même OTAN qui a envahi le Sahel, la Libye et le Maroc soit tout autour de l’Algérie a son sens : Alger est en lien de partenariat voire d’alliance avec Moscou et le fait qu’il mette en garde les puissances occidentales depuis le territoire russe consacre l’émergence d’un front algéro-russe. Mais les propos du chef de l’état-major algérien à Moscou étaient attendus, ce qui ne l’était pas, aura été le coup mauritanien d’Alger. Inquiète des tensions dans le territoire sahraouis et après la suspension de la coopération avec la France, la Mauritanie, en tant que pays de la région sahraouie et membre du G5 du Sahel, a décidé de s’approcher de la Russie pour renforcer sa capacité militaire, et l’on y voit le noyaux d’une coalition militaire maghrebo-russe, propre à faire pendant à celle qu’a créé le Maroc avec les USA et Cie. La Mauritanie a suspendu les échanges militaires avec la France et , est plus résolue à développer la coopération militaire avec les Russes. Notons que le ministre mauritanien de la Défense Hanena Ould Sidi et le vice-ministre russe de la Défense Alexander Fomin ont signé le 25 juin un accord de coopération militaire entre les deux pays.
Le document matérialisant ledit accord avait été signé au cours d’une réunion tenue en marge de la neuvième Conférence de Moscou sur la sécurité internationale, indique un communiqué publié en anglais sur le site Internet du ministère russe de la Défense. Les événements se précipitent au Maghreb dans le sens d’une reconfiguration rapide des forces et de toute évidence et comme l’a dit le président Tebboune le rapport des forces ne va pas en faveur de Rabat : Israël est en lambeaux; les USA en retrait; les monarchies golfiennes en débandade. La Résistance moyen orientale l’a remporté, il appartient à celle du Maghreb d’en faire autant. Libre cours aux interconnexions…
