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Mehdi Messaoudi
Des informations non confirmées par les autorités libyennes font état de la fuite de la ministre libyenne des affaires étrangères Najla Al Mangoush, vers la Turquie, dans la foulée des manifestations nocturnes ayant éclaté à Tripoli et d’autres villes libyennes, réclamant sa tête, et dénonçant cette normalisation avec l’entité sioniste, en violation des principes et constantes de la politique étrangère de la Libye.
Sur ce registre, l’appareil de la sécurité intérieure a nié que la ministre ait sortie de l’aéroport, puisqu’elle est inscrite comme personne interdite de sortie du territoire libyen, dans le cadre de l’enquête menée par une commission d’enquête pour mettre la lumière sur cette rencontre » secrète » tenue par Najla Al Mangoush avec le chef de la diplomatie de l’entité sioniste à Rome en Italie. Par ailleurs, il faut noter que des heurts ont eu lieu devant le ministère libyen des affaires étrangères et aussi devant le siège du gouvernement d’ente nationale dirigé par Dbeiba, dont les proches niaient tout lien avec cette rencontre « maudite ». Les proches du chef du gouvernement d’entente nationale réagissait aux déclarations du bureau de Najla Al Mangoush qui affirmaient que cette rencontre a été tenue sur instruction d’Abdelhamid Dbeiba.
Ce dernier, avait annoncé ce lundi matin la suspension temporaire de sa ministre des affaires étrangères et la traduire devant une commission d’enqu^rete administrative.
En Palestine Occupée, l’opposition fustige le gouvernement sioniste dirigé par Benjamin netanyahou et son mi nitre des affaires étrangères Elli Cohen, pour avoir fuite l’information confidentielle de la rencontre de Rome, et la considère comme un préjudice qui va freiner de futures actions de rapprochement avec d’autres pays, dans le cadre de la stratégie de normalisation initiée par l’entité sioniste avec plusieurs pays arabes et musulmans.