Slim Bensali
L’hiver nous a toujours habitués à ne pas durer trop longtemps, le printemps, parfois, le surpasse, le classe et l’efface, nous apportant dans ses musettes odeurs et douceurs, jasmin et romarin, coquelicots et tournesols, et remplissant nos cœurs de joie, d’espoirs et de bonheur.
Nos hirondelles sont revenues, et leurs sacoches ornées de liesse et d’allégresse. Accueillis avec des youyous et des fumigènes, nos supermans sont de retour, et dans leurs cœurs, de la joie et de la gaîté. Nos hirondelles ont combattu, et en héros nous sont revenus. De la bravoure dans leurs gestes, et au fond de leurs âmes, l’engagement de vrais guerriers. De loin ils sont revenus, mais dans nos cœurs, ils ne nous ont pas quittés. Au football ils ont joué, mais au fond de leurs âmes, ils ont défendu l’honneur de tout le pays.
Quiconque dira que ce n’était qu’un simple tournoi sportif n’a absolument rien compris aux enjeux se cachant derrière les coulisses. Cette compétition, réunissant des équipes d’états qui se sont soumis à l’entité sioniste et les mettant directement face aux autres équipes d’états insoumis et inféodés à cette même entité diabolique, ne pouvait indubitablement être apolitique. Et ce n’est pas cette imbécile journaliste, produit à la solde du Makhzen, qui me contredira. Celle-là qui a lamentablement harassé le jeune agriculteur marocain pour lui faire dire que ce sont les généraux algériens qui allaient être sur le terrain pour affronter les simples footballeurs marocains. Le drapeau palestinien, porté par les hirondelles algériennes sur les terrains et par nos compatriotes sur les gradins est aussi une déclaration et une preuve manifeste de l’extra sportivité de cet évènement.
Hirondelles dans le ciel d’Alger, ils étaient des guerriers sur les terrains de Doha. Belaili par-ci, Brahimi par-là, Bendebka et Meziani, Benlamri et Chetti. Ils ont sué et se sont battu, et ils se sont épuisés et ont combattu. Je ne peux tous les citer, mais ils savaient que derrière eux, il y avait notre ’Rais’, intrépide et vaillant, et qui ne laissait rien passer, ayant au fond de lui, le beau drapeau de notre pays. Et à la fin, vint le sublime et splendide tir de Sayoud, nous libérant de l’angoisse qui nous a pris, et nous envoyant au ciel, sur les nuages de la gloire et de l’espoir. A l’instar de tous mes compatriotes patriotes, je ne pourrai assez remercier nos guerriers, défenseurs des couleurs et de l’honneur de notre pays.
Malheureusement, dans notre pays, terre des nobles et honorables révolutions, il se propage actuellement une démoniaque et satanique contre-révolution. Improductive et dévastatrice, conduite par des bourricots haineux et revanchards, qui pour des raisons personnelles et qui ne relèvent d’aucun militantisme avéré, n’ont ni digéré ni aimé ce merveilleux succès. Ils souhaitaient voir notre équipe s’incliner et avec elle, l’abattement et le désespoir dans les yeux même de nos mamans.
Abdou Semmar et Hichem Abboud, Anouar Malek, Larbi Zitout et Mahdi Ghani, ces ânons de dernier degré et voyous dans leur majorité, ont été privé, cette fois-ci, d’une occasion de nous blâmer et de verser leurs venins sur notre société. Avec son dernier but inscrit, juste avant la finale cérémonie, Brahimi les a renvoyés dans les toilettes de leurs égouts délabrés. Ces égouts des faubourgs mal classés de Genève, Londres et Paris. Leur niaiserie les pousse actuellement jusqu’à nous insulter pour avoir exprimé notre enchantement et notre contentement.
Contrairement à ces détestables rats des égouts qui chicotent dans le déshonneur et la traitrise, et qui ont trahi non seulement la mère-patrie mais aussi leurs propres familles, l’Algérie a gagné la bataille de l’honneur et de la vertu. La bataille entre les normalisateurs soumis ayant à leur tête un Makhzen dévirilisé et des émirats cambrés, et les néo non-alignés, inféodés et insoumis. La fracture, large et béante, a été bien montré et démontré et elle le restera, pour un temps qu’on ne pourra compter.
Slim Bensali
Source : https://algerie54.dz/2021/12/23/coupe-arabe-fifa-2021-13/