Le projet de loi sur l’information a été adopté, cette semaine, par les députés à l’Assemblée populaire nationale (APN). Venant concrétiser ainsi l’un des 54 engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune qui a promis de redonner au secteur ses lettres de noblesses. Ce projet ambitieux qui permet d’édifier un système législatif fort visant à consolider la liberté d’expression et garantir, davantage, à nos concitoyens, le droit à une information crédible et vérifiée. La nouvelle loi permet, par ailleurs, de renforcer la protection du journaliste, ainsi que son droit d’accéder à l’information, en lui permettant de protéger ses sources, en reconnaissant son droit au secret professionnel et en faisant obligation aux organismes à l’effet de faciliter son travail au quotidien. Il faut dire que ce texte organique contribue vivement à corriger tous les dysfonctionnements et autres insuffisances constatées dans les précédentes lois sur l’information. A vrai dire, un véritable coup de pied est donné dans la fourmilière au grand bonheur des professionnels de ce secteur névralgique. Dans ce même ordre d’idées et à titre d’exemple, l’article 4, de la nouvelle loi définit avec rigueur l’exercice des activités d’informations par les médias suivant : ceux relevant des institutions publiques, les entreprises et autres organismes du secteur public, les associations et les partis politiques, bien entendu, dans les limites fixées par les lois qui les régissent. Le même article note que l’exercice de l’activité d’information est dévolu, exclusivement, aux personnes physiques détentrices de la nationalité algérienne et aux personnes morales de droit algérien. Ainsi, les actionnaires mais aussi les associés doivent être en vertu de la réglementation uniquement de nationalité algérienne. En somme, fini les télévisions qui font dans le offshoring et nul ne peut se dérober.
Nouvelle loi sur l’information : Un véritable coup de pied est donné dans la fourmilière
167
