Walid AÏT SAÏD
Les procédures simplifiées, les inscriptions en ligne, le recrutement digital, le suivi des établissements, tout converge vers une ère où la technologie est mise au service de l’Éducation nationale.
Le ministère de l’Éducation nationale fait sa mue! Il semble avoir franchi avec succès le cap de la numérisation. En effet, lors de cette année scolaire, le département de Abdelhakim Belaabed a lancé sa mutation digitale. Des avancées significatives ont été réalisées en la matière, que ce soit pour la gestion de la scolarité des élèves ou encore le travail et la carrière de leurs enseignants.
La numérisation des procédures liées à la scolarité des élèves a été un pari gagnant. Les processus d’inscription, de suivi, et de transfert des élèves se sont vus simplifiés grâce à la mise en place de plates-formes numériques dédiées.
Désormais, les parents peuvent effectuer des demandes de réinsertion pour leurs enfants via le système d’information du ministère. Un lien accessible en ligne permet aux parents d’accéder à leur compte privé pour soumettre leur demande électroniquement.
La numérisation ne s’arrête pas là! Cette année, le processus exceptionnel d’inscription en première année du primaire s’est fait exclusivement en ligne. Un processus accessible qui garantit une gestion efficace et transparente des demandes.
Dans une volonté de modernisation complète, le ministère a étendu la numérisation aux enseignants. Les démarches de transfert entre wilayas ainsi que le recrutement d’enseignants contractuels pour l’année se réalisent, désormais, exclusivement via la plateforme numérique de la tutelle. Une démarche qui vise à simplifier et optimiser les processus administratifs liés à l’Éducation nationale.
Le innistère a également mis en place un système numérique de notification et de reporting pour le suivi du chauffage dans les établissements. Cette initiative vise à assurer des conditions d’étude optimales pendant la période hivernale. En ce qui concerne les examens scolaires nationaux de 2024, le processus d’inscription a été entièrement numérisé, abandonnant le dossier papier au profit du formulaire électronique accessible via une autre application développée par le département de l’Éducation nationale.
Fini les longs déplacements ou les chaînes interminables à la poste, les candidats et leurs parents finalisent l’opération en un clic, cela à travers le paiement électronique des droits d’inscription. Ce qui démontre encore plus l’engagement de Belaabed et son équipe envers la transformation numérique.
Le pari de la transition vers l’ère digitale semble avoir été réussi. Pourtant, on peut pas dire que ce soit le secteur le plus facile à pousser vers le «2.0». Il n’ y a pas si longtemps, il était encore à l’age de «pierre». Tout ce faisait au papier et au stylo.
Des complications, des longs processus et une bureaucratie qui a rendu la vie dure aux élèves. Pour n ‘importe quelle petite opération, ils étaient tombés dans mille et une complications. Comme l’exemple du chauffage où des établissements étaient privés, pendant des années, de cet éléments essentiel à cause du manque de coordination entre les établissements et leur hiérarchie.
Chacun se renvoyait la responsabilité, sans aucune traçabilité pour qu’à la fin ce soit les petits bambins qui payent la facture. Or, sous l’impulsion du président Tebboune, les TIC ont fait leur entrée dans les classes en commençant par l’installation de tablettes numériques ou encore les cours et les livres numérisés accessibles en ligne aux parents.
Ce qui a ouvert la voie à cette ère où la technologie est mise au service de l’Éducation nationale. Nous ne sommes encore qu’au début de l’opération, beaucoup de choses restent à faire. Néanmoins, ce succès témoigne de l’ engagement fort du président Tebboune en faveur d’une éducation moderne, accessible et efficiente. Désormais, l’école algérienne rime avec efficacité et modernité…