Pendant près de deux semaines, J.K. Rowling avait disparu des réseaux sociaux, mais la célèbre autrice fait à nouveau parler d’elle en ciblant une fois de plus Imane Khelif, la championne olympique de boxe.
Malgré une plainte pour “acte de cyberharcèlement aggravé” qui la vise, J.K. Rowling persiste dans sa communication, cette fois en s’attaquant à Khelif, une figure emblématique du sport algérien.
L’action en justice initiée par Imane Khelif fait suite à une campagne de harcèlement raciste, sexiste, et transphobe dont elle a été la cible. Selon RTL, l’autrice d’Harry Potter est citée aux côtés d’Elon Musk et de Donald Trump dans cette affaire de cyberharcèlement, soulignant la portée médiatique et juridique de cette plainte.
Le compte de J.K. Rowling, suivi par 14,2 millions de personnes, est devenu un puissant outil de communication pour elle, ce qui montre l’influence significative de l’écrivaine sur les réseaux sociaux. Après deux semaines d’absence, nombreux étaient ceux qui pensaient qu’elle se tairait jusqu’à la fin de l’instruction de la plainte. Cependant, Rowling a choisi de reprendre la parole en partageant un article controversé.
Look masculin, ça ne plaît pas ! Look féminin, ça ne plaît pas !
Cet article, publié sur le site “Reality’s Last Stand” et signé par Colin Wright, un biologiste se revendiquant spécialiste des questions de genre, critique la récente campagne médiatique d’Imane Khelif. Intitulé “Imane Khelif lance une campagne de relations publiques hyper-féminisante pour distraire,” l’article insinue que la boxeuse manipule l’opinion publique. Pourtant, comme le souligne RTL, Colin Wright est connu sur les réseaux sociaux pour ses positions ouvertement transphobes et pour défendre le droit à l’utilisation de discours de haine.
La reprise de cet article par J.K. Rowling a suscité de vives réactions, relançant les accusations contre elle concernant sa participation à des campagnes de harcèlement. Cette situation met en lumière les dérives possibles des personnalités influentes sur les réseaux sociaux, et l’impact que leurs prises de position peuvent avoir sur des personnes ciblées par des discours de haine.
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