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“Captive” , roman culte de l’écrivaine algérienne Sarah Rivens (pseudonyme) devenue depuis peu de temps un phénomène littéraire mondial.
Âgée de 24 ans, cette jeune autrice algérienne, qui ne veut jusqu’à présent dévoiler son vrai nom (peu importe) a su s’imposer comme écrivaine à best-seller en Dark Romance et s’est installée numéro 1 des ventes en France.
À la fleur de l’âge, Sarah Rivens a conquérit le monde du livre en captivant les lecteurs du globe et a été traduit dans plusieurs langue ce qui prouve le potentiel du géant internet dans le monde de l’édition.
Depuis l’apparition de Sarah Rivens comme phénomène littéraire mondial, une vérité se révèle : la lecture va bon train ailleurs, c’est le nerf de la vie chez certains peuples malgré un statu quo marqué par les conflits intérieurs et la cherté de la vie, mais le livre demeure une priorité indispensable.
Nous comprenons ainsi pourquoi la jeune autrice algérienne s’est orientée vers le géant internet et le lectorat de l’étranger.
Une réalité affligeante qu’on devra prendre au sérieux et traiter avec raisonnement et sans sensibilité car il s’agit d’un problème majeur qui s’est imposé depuis longtemps chez nous ; le monde du livre souffre avec une majorité de la population ne lit pas malgré les efforts de l’état pour octroyer le livre au citoyen gratuitement dans les bibliothèques municipales, le monde de l’édition souffre parallèlement avec l’absence des lecteurs malgré un roman algérien qui brille dans le monde littéraire arabe, occidental et plus largement mondial prouvant que nous avons une élite algérienne distinguée mais malheureusement méconnue de la part d’une bonne partie de ses concitoyens.
Nous sommes confrontés à un problème majeur que nous devons faire face, car la politique de la fuite en avant ne résoudra jamais un problème qui constitue un obstacle devant le progrès souhaité, car la lecture est la nourriture de l’esprit. Cet esprit sur lequel on compte pour contribuer au développement de son pays avec brio.
Il est temps pour que les associations civiles en collaboration avec les autorités locales mettent en place les mécanismes fiables visant à promouvoir la lecture surtout chez les jeunes qui constituent le potentiel humain du développement désiré qu’on doit motiver et mobiliser pour affronter un monde multiculturel.
Il faut que le livre, cet objet majestueux, devienne un produit d’une consommation quasi exclusive désiré par la quasi totalité de la population.
Ainsi, nous pourrons réserver notre place parmi les BRICS parmi lesquels on trouve une Chine qui vient en première classe des pays qui lisent le plus dans le monde. Des pays que certains accusent de totalitaires mais qui ont donné un bon exemple de volonté et d’instruction comme la Russie, l’Inde et pleins d’autres.
Nous ne manquons pas de volonté mais il faut qu’elle soit liée à l’ acculturation et l’instruction qui permet l’ouverture et la cohabitation avec un monde multipolaire, et le refus de toutes sortes de fanatisme et de frustration, suivant ainsi le modèle d’une Chine dominante à partir sa politique d’ouverture sur le monde économique et géopolitique et ce n’est possible qu’avec la pensée qui se traduit en écrits qu’on doit opter pour acquérir et ainsi Sarah Rivens et ses semblables commenceront par l’intérieur en allant plus loin dans ce monde vaste qui n’arrête plus de se progresser.
Lamia Khalfallah