” Le vrai socialisme, ce n’est pas le dépouillement d’une classe par l’autre, c’est-à-dire le haillon pour tous. C’est l’accroissement au profit de tous, de la richesse publique”.
C’est ainsi que Victor Hugo définissait le socialisme avant l’échec du modèle socialiste dans de nombreux pays ce qui les a obligés à s’orienter vers le socialisme libéral.
Ce dernier, cherche à concilier les principes du socialisme avec ceux du libéralisme, c’est-à-dire chercher à concevoir une société économiquement libérale avec les idéaux de la justice sociale.
Ce concept est apparu au 19e siècle avec le philosophe et économiste britannique John Stuart Mill qui défendait l’idée d’une économie alliant l’efficacité de la concurrence à la solidarité (John Stuart Mill et le socialisme libéral, le monde.fr) , et longuement critiqué par le conservatisme socialiste radical.
Le communisme qui s’inspire vigoureusement du socialisme mais plus radicalement, a cherché à marier les idées communistes politique avec certains aspects du libéralisme économique avantageux pour la prospérité générale de chaque pays qui l’a adopté.
Parmi les pays où ce modèle de socialisme libéral avait réussi fortement, on cite : la Russie, le Vietnam avec en tête la Chine qui est devenu un leadership mondial. Tous des alliés géostratégiques de l’Algérie qui suit le même modèle depuis longtemps en s’ouvrant sur la liberté économique sans renoncer à ses principes de la justice sociale.
De même, la superpuissance Chinoise, en allant vers le développement avec des pas sûrs, a commencé à libéraliser l’économie sans remettre en question le règne du parti communiste qui a procédé à la modernisation du pays avec les nouvelles technologies, notamment avec l’arrivée de Xi Jinping à la tête du pouvoir.
Le parti communiste chinois, contrairement à certaines propagandes occidentales, a œuvré dans les nouvelles technologies qui ont fortement contribué dans le progrès de la Chine. Il donne ainsi un fort argument de l’efficacité du modèle socialiste/communiste ouvert sur le libéralisme économique, qui n’a pas besoin de créer des zones de guerres pour abuser des richesses des autres au détriment et appauvrissement des peuples comme l’avait fait l’unipolarisme.
La Chine s’investit dans sa richesse humaine avant tout, puis matérielles, en tissant des relations politiques et économiques basées sur l’intérêt commun et le bénéfice mutuel.
Il y a également, le Vietnam qui demeure une république socialiste à parti unique, mais fortement ouverte sur la liberté économique en valorisant les notions de profil, rentabilité et productivité.
Tous ces pays et ceux sur leur modèle était depuis toujours des défenseurs des pays opprimés contre le colonialisme farouche et ont toujours défendu le droit de l’Algérie à l’indépendance, un principe qu’elle garde toujours en soutenant le droit des peuples à l’autodétermination et en défendant les causes justes dans le monde.
On cite aussi à titre d’exemple, l’Afrique du Sud, pays de l’icône de lutte contre l’apartheid Nelson Mandela, et la Cité-jardin, la Singapour qui ont adopté le libéralisme économique sans le libéralisme politique. Sur cette voie, on trouve les monarchies constitutionnelles héréditaires ( le Qatar, l’Arabie Saoudite, le Koweït, les Emirats Arabes Unis … ) qui se sont aussi dirigées vers l’économie libérale sans renoncer au royaume caractérisé par le le bien-être de ses individus avec le développement technologique et la prospérité sociale, toujours contrairement à certaines propagandes occidentales.
Ainsi, les vertus du socialisme libéral devient une nécessité mondiale qui réclame la justice dans la répartition des richesses mondiales pour aboutir à un monde multipolaire plus juste et plus équilibré sans disputer ses richesses.
Lamia Khalfallah