Un instantané du monde : de ce qui est, en ce mois de décembre 2023
La réaction légitime du peuple palestinien le 7 octobre à Gaza, a révélé, pour ma part, beaucoup de choses.
Entre les promesses d’un monde plus juste et la réalité du terrain, j’ai constaté des écarts qui m’ont interpellé. C’est surtout les actions violentes, parait-il révolues, qui m’ont prouvé, qu’en fait, nous étions dans un changement mais dans la continuité de ce qui existé ; leurs apparitions sous de nouvelles formes, ou leurs réapparitions pour ceux qui ont compris, sont une preuve que les injustices, pour les mêmes et par les mêmes, ont simplement évoluées dans le langage et dans les participants.
Je vais décliner quelques situations, où le monde actuel a affiché une posture, à laquelle je ne m’attendais pas. Les états qui le composent, déclarés ou connus, ont participé, activement ou non, à ce qui se déroule aujourd’hui.
Je citerai principalement les comportements des états, donc de leurs dirigeants : les peuples étant en majorité des entités qui subissent ; même si une partie de chacun d’eux peut participer à une injustice. Elle ne sera pas la majorité. Je ne le pense pas. A moins d’un énorme endoctrinement.
Globalement, ce sont les dirigeants qui prennent « seuls » les décisions ; et pas souvent celles souhaitées par leurs peuples.
Au final ! un peuple, c’est en fait sa classe populaire; très souvent la plus nombreuse ; celle qui est garante de la tradition et de la culture, et qui souhaite réellement vivre en paix avec tous les autres peuples. Malheureusement… elle suivra aussi les décisions, même injuste ; car elle sera très souvent bien canalisée par son système, pour la cerner voire la museler !
Elle doit suivre.
Les actes et les décisions
*Plus jamais ça !
Tout petit, on m’avait rabâché cela. Trois mots associés à un événement sombre, relaté par des historiens autorisés à produire une lecture d’une période de l’Europe ; à ce qui se serait déroulé, d’après eux, lors de la 2nde guerre dite mondiale. Leurs récits de cet événement, sans concession, a été matraquée dans quasiment tous les pays impliqués et à ceux compatissants ; mais aussi à ceux qui ne pouvaient faire autrement que de le subir.
Des états non concernés ont adopté, telle quelle, l’histoire occidentale de cette période. Et aucun d’eux n’osera la contredire.
En fait, ils ne chercheront pas à l’analyser par eux-mêmes, pour informer de façon neutre leur peuple ; ils ont choisi de se calquer sur leur version ainsi qu’aux éventuelles corrections qui seraient produites par les mêmes historiens occidentaux.
L’Allemagne vaincue a été obligée d’admettre cette version de l’histoire ; et ce, quelle qu’en soit la réalité qui pourrait atténuer certaines anomalies.
Ce pays a tort pour quasiment tous les états du monde ! Point final.
Mais pourquoi pas !
Aujourd’hui, le massacre à Gaza est un flagrant génocide ; mais parce que ce ne sont pas les occidentaux qui le dénoncent, il ne pousse pas à la réaction internationale attendue pour stopper cette situation criminelle : que je trouve plus grave encore que celle qui avait poussé les « humanistes », de la 2nde guerre dite mondiale, à crier, haut les coeurs : « Plus jamais ça ! »
La victime n’est pas la même. Heureusement pour elle. Sauf que son bourreau se trouve être cette « victime proclamée » dans l’histoire produite par les occidentaux ; celle pour laquelle ils avaient créé des règles internationales afin que justement : Plus jamais ça !
Dans ce qui se passe actuellement, envers le peuple Palestinien, les alliés de l’époque, qui avaient combattu une Allemagne, dite nazi, se trouvent être les nazi d’aujourd’hui.
Rien n’a donc changé ! Sauf, à quelques exceptions près, notamment celui de « de qui est devenu la victime » et « de qui est devenu son bourreau. »
N’ayant pas d’opposition forte, les bourreaux actuels orienteront, à leur façon, la suite des événements de cette action criminelle, et en bande organisée. Leur propagande est déjà en œuvre.
De plus, s’ils restent les dominants, ils finiront par écrire eux-mêmes leur version de l’histoire qu’ils enjoliveront, et que les états passif admettront.
Au four et au moulin. Qui dit mieux ?
*le BRICS : une voie qui s’est tue
Depuis que l’Algérie s’y est intéressée, jamais le BRICS n’avait eu autant d’adepte. Pour certains états, indécis ou frustrés, l’Algérie avait montré, par sa bonne réputation et ses judicieuses prises de positions, qu’une autre alliance était possible ; surtout s’ils s’associaient avec des états, comme la Russie et la Chine, qui étaient dénigrés par ceux d’en face qui savaient qu’ils étaient une menace pour eux et leur hégémonie.
Suite à cette nouvelle opportunité, je pensais que :
« Cette fois, ça y est ! Enfin, un contre pouvoir est en train de voir le jour. »
Suite à la situation à Gaza, comme une perche tendue à ce bloc, comme pour lui permettre d’exprimer son potentiel d’espoir et d’efficacité qu’il avait induit, ce groupe à malheureusement failli dans sa mission.
Il s’est contenté d’invoquer les instances internationales et accepté les décisions qui ont condamnées le peuple palestinien à la mort.
Les états-unis et ses alliés sioniste ont refusé, sans peur, de respecter le droit international et légitime du peuple palestinien : comme ils l’ont toujours fait depuis l’occupation de la Palestine.
Comment des puissances militaires, au sein du BRICS, ont-elles pu s’écraser devant cette injustice qui n’aurait jamais dû être ?
Deux des membres de ce « bloc d’espoir » avaient la capacité de mettre par terre les agresseurs en Palestine, ainsi que leurs soutiens sioniste !
Et pourtant, ils se sont inclinés. Ils ont protégé leurs acquis ; leurs intérêts ! Sans intervenir physiquement comme ont osé le faire leurs adversaires sioniste contre le peuple esseulé de Palestine.
Pas une troupe d’interposition. Rien !
Ils n’ont pas activé leur version du « Plus jamais ça ! »
*Les suiveurs ou ceux qui ne modifieront pas l’ordre établi
J’en arrive aux pays qui ne se mouillent pas, bien évidemment, du fait de leurs dirigeants. Par contre, leurs peuples sont descendus dans les rues ; une fois qu’ils avaient été un minimum informé : que ce soit par des réseaux sociaux ou autres moyens d’information qui n’ont pas appliqué la censure. Ces peuples ont osé savoir, et ont choisi une version des événements rapportés ; forçant ensuite les blocus et les interdits de leurs gouvernements complices ou soumis.
L’agression, que dis-je, LE génocide comme jamais, n’a pas eu l’impact réactionnel, minimal, de toute la communauté internationale. Les états suiveurs ont eu la trouille de dénoncer ce qui se passait. Terrorisés par leur ombre et leur adhésion à ce monde injuste : ils ont choisi le mutisme.
Pour eux, comme ils l’ont admis sans conteste, il n’y a eu qu’un génocide ! Incomparable ! Seuls les nazis allemands auraient atteint ce niveau d’horreur ; puisque le « camp du bien » leur avait dit.
Des mots et des qualificatifs ont été réservés ! Ils ne doivent pas être employés ailleurs que dans ce qui a été stipulé dans le récit occidental de la 2nde guerre dite mondiale.
C’est pourtant cet événement militaire occidental qui a amené à l’occupation de la Palestine souveraine. Il a offert, par le biais du vol et du mensonge, un lieu occupé, pour abriter les victimes désignées de cette folie uniquement occidentale.
Sa volonté : Remplacer un peuple pacifique, le palestinien, majoritairement musulman, par un groupe de juif européen, majoritairement sioniste.
Du coup, le verrouillage des faits historiques et des actes, par un occident devenu sioniste, entraîne un hold-up des termes pour les mêmes atrocités sur d’autres peuples.
Devant l’ampleur des massacres, où les solutions sont noyées dans l’arrogance des états-unis, couvrant leur laquer juif sioniste, il n’y aura rien qui sera fait pour aider les palestiniens !
Sauf ce qu’il pourra être osé, par les états pro palestinien. Il en existe tout de même, je pense.
Ce qui est sur, c’est que les peuples du monde le sont… pro palestinien.