Par Mohamed Redha Chettibi
Cette expression est souvent citée, en guise de constat, par nos jeunes ces derniers jours ; comme si ils l’ont vécu, cette belle ère de Bouteflika …
Après une petite recherche, je découvris que cette rhétorique est répétée en boucle chez les akhrares, za3ma opposants politiques, et ce lors de leurs lives quasi quotidiens.
Ils insinuaient, bien entendu, que même l’Algérie de Bouteflika, où la corruption et le vol des deniers publiques étaient omniprésents, est meilleure que celle de Tebboune… (les menteurs aimaient l’ère Bouteflika car ils ne sont pas en prison, cela de un et de deux, ils croyaient qu’ils faisaient un beau travail de destruction de la nation algérienne (s’ils savaient, les cons!!!).
Et puisque se sont les Démachrato-Rachado-Berbéristes qui tiennent ce langage alors suivons-les sur leur propre terrain (Teba3 El kadheb L’bab E’ddar), et voyons si cela a du sens ou pas ??
Célèbres de leur slogans : » Klitou la’bled ya e’serrakines » , les khabardjiyas d’outre-mer (et d’ici) semblaient tenir le taureau par les cornes, en ce fin Février 2019… Entre Avril et Juin 2019, tous les « serrakines » étaient en prison (sauf quelque uns qui s’étaient enfuis .
Je n’oublierai jamais qu’avant les élections présidentielles du 18 Avril 2019, que le défunt Bouteflika l’avait annulée en Mars, deux d’entre eux, au moins, étaient de la course
المرشح | المهنة | ترشح عن |
عبد العزيز بوتفليقة | ||
عبد العزيز بلعيد | رئيس حزب | جبهة المستقبل |
عبد القادر بن قرينة | رئيس حزب | حركة البناء الوطني |
عمر بوعشة | رئيس حزب | حركة الانفتاح |
عدول محفوظ | رئيس حزب | حزب النصر الوطني |
علي زغدود | رئيس حزب | التجمع الجزائري |
أحمد قوراية [ | رئيس حزب | جبهة الشباب الديمقراطي للمواطنة |
عبد الحكيم حمادي | ||
غاني مهدي | صحفي | مترشح حر |
علي غديري | اللواء المتقاعد | |
عبد الرحمن هنانو | إعلامي | مترشح حر |
عبد الرزاق مقري | رئيس حزب | حركة مجتمع السلم |
رشيد نكاز | رجل اعمال | حر |
علي سكوري | مترشح حر | |
عبد الشفيق صنهاجي | مترشح حر |
Où étaient-ils avant que les foules ne sortent à la rue ?? je ne dirait pas qu’ils faisaient profil bas ou qu’ils se terraient de peur que le « Nidham » ne les débusque, car cela pourrait s’apparenter à du respect à leur encontre. En fait ils étaient de la partie, ils volaient comme ils pouvaient:
– Les Aboud Hichem le sahafi horr & Abdou semmar le semssar, étaient de vrais 3abids (esclaves) de la 3issaba, ils ne s’en cachaient même pas, voire ils se ventaient d’appartenir respectivement à Si Said et à Tahkout.
– Le Zitot et Anouar Malek (alias Nouar Abdelmalik) les terroriste se la jouaient opposants politiques, mangeant, de ce fait, dans tous les râteliers internationaux, pro-Qaida (c’était la mode des printemps arabes).
– Les démokhrates : Boussachi, 3assoul, tabbou, l’équipe Radio M, Boumala,….Brahim Laalami et walid nekiche (hahaha); za3ma ils appartenaient à l’état profond de rab Dzair et dont les fonds de fonctionnement sont assurés, annuellement par de sombres ONG US et les services de Xavier Driencourt.
– Les makistes séparatistes viennent en dernier ( personne ne veut en faire partie, du moins publiquement, seul le brave Ferhat Moughani est sur le front avec son mandole…(quand l’engagement artistique nous tiens!! )
Oui tout ce beau monde bénéficiait d’une manière ou d’une autre des avantages et largesses de l’ère Bouteflika, l’ère de la tentation, où l’argent publique était partout d’Alger à Tamanrasset et de Tlemcen à Tébessa, ça jonchait presque le sol…
Bouteflika, en fin tacticien manipulateur, a pu corrompre tout âme possédant ne serait ce qu’un brin potentiellement corruptible…. (on parle de responsables )
Est ce que la corruption est apparu avec Bouteflika ??
Ne nous avait-on pas dit que le défunt Boudiaf avait était tué parce qu’il voulait « ouvrir les dossiers des généraux voleurs » ?? Cela voulait dire que les corrompus de l’ère post Boumédiène (1979-1992) étaient des détenteurs de pouvoirs.( ce qui est plus grave)
Lorsque Bouteflika accéda au pouvoir en Avril 1999, il commença par séparer entre les détenteurs de richesses et le pouvoir (l’école de: « soit la révolution soit la richesse » l’exigeait) et il réussit à devenir les 4/4 du président de l’Algérie en seulement 5 ans.(après le premier mandat)
Et comme les différents niveaux de l’état algérien avait été gangréné par ce fléau (capitalisme de bazar, encouragé par le néo-colonialisme), alors le mieux c’est de le laisser s’étendre à la manière « Boutef » ( comme aimaient l’appelaier les « élites » khabardjis francophiles… Oh les cons !!!)
La méthode Boutef consistait à répandre la corruption en une direction, mais très bien connue; en d’autres termes: entre des mains des hommes de mains du système Boutef.
On connaissait tout le monde, ceux qui faisaient du business avec les français ( les démokhrates), avec les khalidjis ( les salafis et autres) et avec les compagnies pétrolières surtout US et ENI l’italienne (Chekib Khalil, fer de lance sur lequel a été tracée la stratégie Bouteflika… car c’en était une en fait… et quelle stratégie !! digne d’un « chitane » dont les moyens sont ténébreux mais la fin est des plus nobles: sauver sa patrie)
Ladite stratégie consistait en réalité à faire baisser la garde aux ennemis de l’Algérie, tels que les français, les sionistes et bien entendu leurs larbins et ce sont ces derniers qui jouaient les rôles principaux, car ils induisaient leurs maîtres en erreur et c’était le but.
L’ancien ambassadeur américains en Algérie de 2006 à 2008, Robert Stephen Ford, ne savait pas comment l’expliquer alors il le dit dans ces mots: « J’ai passé 5 ans en Algérie, 3 ans entant que diplomate et 2 autres en qualité d’ambassadeur extraordinaire, mais je trouve que la système politique algérien est opaque »
L’ambassadeur ne pouvait concevoir le fait que Bouteflika pouvait payer les dettes extérieures de l’Algérie qui avoisinaient les 30 milliards USD, dont une partie par anticipation, et en même temps il ouvre la porte à l’import-import qui rongeait l’économie de cette même Algérie… Il n’arrivait pas à comprendre le comportement de la classe dirigeante algérienne (dont le président, qui d’ailleurs semble essuyer des camouflets de la part de ses propres hommes, de temps à autre… qui dirige l’Algérie en fait !!! se posait-il la question) qui semble dessiner seulement des politiques à court terme, une politique et son contraire, en même temps…. Que doit-on en déduire alors ?? le pays court à sa perte forcément !!!
Mais la stratégie Boutef, faisait quelque chose d’autre en parallèle… on dotait l’armée de budgets colossaux d’année en année et on utilisait le Maroc comme éventail en le gonflant au maximum , comme pour dire que l’Algérie s’armait pour faire face au danger venant de l’Ouest (ce qui était faux au départ , mais une fois la tâche des 20 années consécutives était accomplie, les français et après les sionistes se réveillent choqués pour remplacer leurs larbins à la frontière Ouest avec l’Algérie).
Sans la concorde civile, et non sans peine, arrachée au peuple algérien meurtri, Bouteflika n’aurait en aucun cas, su ni pu avoir cette armistice miracle, qui allait lui permettre de reconstruire le plus fort rempart de l’Algérie d’antan et de toujours: l’Armée Nationale populaire.
Bouteflika avait tellement soufflé de la poudre aux yeux du monde, amis ou ennemis, que tout le monde lui en veut de n’avoir rien vu venir….( Les patriotes le sentaient par leur cœurs c’est tout, l’intelligence manquant de données ne suffisait pas à elle seule)
Et quoiqu’il n’a pas pu développer , « comme il se doit », l’Algérie lors de ces 20 années passées à sa tête, dirait le meilleur des observateurs politiques-économiques-géostratégiques, il a pu, néanmoins, sauver son pays chéri des bouleversements géopolitiques les plus meurtriers que le monde ait connu: Des nations complètes avaient succombé, je ne parle pas des pays fragmentés (les pays arabes,en l’occurrence, non !!! pas du tout) mais plutôt des plus développés, comme les nations européennes qui se sont converties en larbins des USA …qui aurait imaginé de tels scénarios.
Et que ceux qui répètent cette rhétorique, qu’ils sachent que Tebboune le président de la république algérienne est président de la même république que le défunt Bouteflika Rabbi yarhmou a espéré voir un jour; une Algérie digne de ses chouhadas.