🧻 “Entre pochons et postures : le nez de la République siffle toujours deux fois”
📍 Une république qui renifle plus qu’elle n’inspire
Il fut un temps où la fonction présidentielle imposait le silence, la dignité, la gravité.
En mai 2025, elle évoque davantage une soirée déguisée dans un parking du VIIIe, entre deux éclats de rire, trois selfies flous et une boîte de mouchoirs pas très réglementaires.
Et comme souvent, ce n’est pas la substance qui dérange, mais ce qu’elle révèle.
Le pouvoir n’a plus de retenue.
Le peuple, lui, n’a plus de patience.
“J’ai du mouchoir bolivien, du mouchoir colombien… T’as vu ?”
– Docteur Pablo, otorhino-stupéfiant.
Dans un monde où l’on ne distingue plus le mouchoir de la poudre, ni le pochon de la posture, il fallait bien qu’un parking du VIIIe arrondissement devienne le sanctuaire de la médecine moderne : celle qui soigne moins les rhumes que les réputations.
Le cabinet du désormais célèbre Dr Pablo attire une clientèle prestigieuse. On y vient discret, costard froissé, escorté mais pressé, chercher ce qui ne se trouve ni en pharmacie ni dans la Constitution. L’offre est claire :
🔹 Klinex Colombie – Tarif Candidat.
🔹 Lotusse Bolivie – Tarif Premier Ministre.
🔹 Floralisse Venezuela – Tarif Conseil de Défense.
Ma prescription ? Sniffer un peu moins de privilèges et respirer plus de responsabilités.
🎙️ « Rire, c’est gouverner ? » – Juan Branco répond
Alors qu’un simple mouchoir devient mèche allumée, le juriste-sismographe Juan Branco, dans un texte au vitriol, perce le vernis.
Face à l’image d’un président hilare à deux doigts d’un front nucléaire, il pose une question lourde :
📉 Et si tout cela n’était qu’une comédie ?
Le malaise est là. Profond.
Entre la guerre qui tue et le pouvoir qui ricane, le contraste devient un miroir trop cru. Le peuple tousse, l’élite se mouche.
Mais que sniffe vraiment ce régime ? L’arrogance d’une impunité éternelle ? Ou la terreur de voir le nez couler sous la pression des peuples ?
🧑⚕️ Cheerleaders et “scientifiques” : la médecine du spectacle
Pendant que le monde s’interroge, Jérôme, médecin déguisé en pom-pom boy de la Macronie, applaudit l’interview présidentielle comme on acclame une ligne bien droite.
Son slogan : “Résistance et Compétence”, semble désormais désigner les substances plus que les idées.
Un système où l’on préfère bander les yeux plutôt que de les ouvrir.
💻 ENQUÊTE : Complotistes, parodiques, ou préventifs ?
Les comptes satiriques, selon une source bien informée mais non sourcée, seraient téléguidés depuis un bunker sibérien avec pour mission : faire rire… et donc déstabiliser.
Un fou-rire devient subversion, un jeu de mots devient ingérence, un gif devient crime.
Et pourtant, le peuple, loin de se contenter du “propagande russe !” répété en boucle, voit. Et il ricane à son tour.
👃 Crise nasale ou crise nationale ?
Branco dit vrai. Ce n’est pas le mouchoir qui scandalise. C’est le rire déplacé, la veste ouverte, le regard hautain d’hommes censés porter la charge d’un monde en ruine.
Et soudain, un “mouchard” de trop devient symbole. D’une légèreté, d’un mépris, d’un divorce politique consommé.
📣 Quand la farce devient fièvre… et que la vérité demande un code promo
L’affaire du mouchoir n’est pas une anecdote. C’est un thermomètre.
Elle mesure la fièvre d’un pays qui n’en peut plus d’être gouverné par des visages qui sourient quand tout s’effondre.
Et pendant que l’Élysée tousse sous les révélations, d’autres – plus lucides, plus narquois – s’inscrivent en “Formation Complotologie W.C”, à -15%, pour enfin comprendre ce monde qui leur échappe.
Car oui : le “sachoir”, c’est le pouvoir. Même mal orthographié.
Mais dans une époque où la satire devient preuve, et la parodie lue comme notice explicative, il ne reste qu’une chose à dire :
🧻 La République a le nez qui coule… et c’est pas à cause d’un rhume.
Hope&ChaDia