l est l’une des plus importante réserve de la région. Il est situé sur le territoire de la commune de Ain Trid à 1,7 km de la ville de Sidi Bel Abbès , ou encore à proximité de l’auto-route Est-Ouest.Le lac a une origine strictement anthropique. Il est alimenté en grande partie par le canal créé entre l’Oued Mekerra et l’Oued Sarno. Ce canal est destiné à diminuer les débits des crues de l’oued Mekerra, et donc les risques d’inondation, au niveau de Sidi-Bel-Abbès ; il ne fonctionne que lors des crues. Le lac occupe une cuvette naturelle développée dans des terrains sédimentaires, qui a été fermée à l’aval par une digue. Son fond, initialement très perméable, est devenu étanche en quelques années, grâce au dépôt de sédiments.En pleine eau, le lac s’étend sur une cinquantaine d’hectares. Sa profondeur maximale avoisine 30 m.Cet écosystème limnique est soumis à de lourdes contraintes : d’une part, aux effets des crues de l’oued Mekerra et, d’autre part, à une forte pression anthropique (lieu de loisir, mais aussi d’abreuvement de troupeaux).
Localisation :
Le lac Sidi M’hamed Benali est situé à 1,7 km au Nord de Sidi-Bel-Abbès (34°14′ Nord et 0°38′ Ouest), dans l’Ouest Algérien, sur un plateau à 460 m d’altitude.Le lac est situé au milieu de terrains agricoles qui reçoivent des doses d’engrais importantes et portent un cheptel abondant. À la pollution générée par ces activités, s’ajoute celle liée à l’attractivité touristique du lac (camping, etc.).
Le climat :
Il est celui de l’Atlas tellien (étage bioclimatique semi aride – tranche pluviométrique annuelle de 350 à 450 mm).
Conclusion : Le zooplancton du lac Sidi M’hamed Benali est constitué de Cladocères, de Copépodes et de Rotifères. La transparence des eaux du lac en janvier, qui tranche avec la turbidité observée le reste de l’année, est due à l’action de broutage des Rotifères, qui jouent un rôle essentiel dans la filtration des eaux. Ainsi, à côté des fluctuations saisonnières, sensibles au niveau des groupements, des variations interannuelles se produisent, qui peuvent être fortes au niveau des espèces. Pour expliquer la différence entre 1992 et 2008, il faut incriminer les précipitations très abondantes des années 1990 (1355 mm à Sidi-Bel-Abbès) et 1991 (1204 mm). Ces pluies ont provoqué des crues violentes de l’oued Mekerra (un débit journalier supérieur à 135 m3/s a été enregistré en octobre 1990 à Sidi-Bel-Abbès), et donc des écoulements très abondants et fortement chargés en suspensions dans le canal de dérivation débouchant dans le lac Sidi M’hamed Benali. Les relevés de 1992 traduisent les conséquences négatives de ces apports sur la biodiversité zooplantonique.
Lieu de détente :
Cette vaste étendue d’eau douce jalousement entourée par une bande verte, offre de grandes commodités et dispose de véritables atouts pour devenir un espace de villégiature et de détente. Et son classement en patrimoine national a été une priorité dans les différentes propositions ou encore plaidoiries des autorités locales qui se sont investies dans la valorisation de ce site. Un programme ambitieux pour sa mise valeur a été conçu, il y’a plus de deux années, mais se heurte à son financement. Il n’empêche que les travaux effectués ont égayé un tant soit peu le paysage pour devenir attractif et draine des milliers de visiteurs en quête de fraîcheur. Bref, un véritable engouement est manifesté au quotidien pour cet endroit au paysage panoramique… Un paysage à valoriser et à rentabiliser…
Protection du Site :
- Assurer une alimentation en eau du site
- Réhabilitation de la clôture existante autour du site;
- Interdire l’accès aux véhicules à l’intérieur du site ;
- Réalisation de toilettes publiques ;
- Aménagement de deux parkings;
- Réalisation d’un poste de contrôle ;
- Aménagement d’aires de pique-nique hors des sites ;
- Implantation d’un mobilier spécifique aux espaces aménagés ;
- Signalisation pour protection du site.