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Lalla Badra était la fille du Bey Bou Kabous, la nièce du célèbre Bey Mohamed El Kebir et l’épouse de Hassan, dernier Bey de l’Ouest. Un héritage incroyable qui fit d’elle une princesse algérienne célèbre.
Cette femme, au destin remarquable, était connue pour son habileté politique. Lalla Badra n’hésitait pas à monter à cheval pour intervenir dans le Beylik afin de calmer les tribus révoltées et de réconcilier les parties.Certains disent, qu’à l’image de son père, elle sortait le pistolet à la main si cela s’avérait nécessaire.C’est ainsi que son intervention permit la libération de Muhyidin et son fils : le futur émir Abdelkader, âgé de 15 ans, alors en conflit avec son mari Hassan.Lalla Badra n’eut jamais d’enfants, elle dédia sa vie aux orphelins et fut particulièrement généreuse lorsqu’il s’agissait d’assurer leur charge.Particulièrement aimée des Oranais, on rapporte une tradition selon laquelle chaque famille avait une fille portant le nom de “Badra”.Malheureusement, lors de la chute d’Oran en 1831, elle fût contrainte à l’exil à Alexandrie où elle termina ses jours laissant derrière elle l’amour des habitants de l’Ouest.
Lalla Badra aurait fait un excellent Bey selon la remarque d’un consul anglais de l’époque, meilleur que son mari Hassan qui était bien moins intelligent et ambitieux qu’elle.
L’histoire est souvent injuste envers les femmes. Des milliers, illustres ou anonymes, écartées et oubliées. Sorties de la légende des Amazones, les femmes se virent réduites à des chroniques de l’ombre. Un labyrinthe de passions toxiques. En ce XVIIIe siècle, vivait une belle jeune princesse du nom Badra. Pistolets au ceinturon, fière et impérieuse, spartiate et délicate, dont le destin fut dévoré par «l’histoire» des hommes, annonciateur d’une fin tragique prévisible de l’ultime favorite. Oublions à notre tour ces personnes insignifiantes et cette banalisation de l’outrage répété fait aux héroïnes, et suivons le cheminement de Lalla Badra, bien que nous n’ayons que des bribes de sa vie. Badra, métaphore des femmes. Qu’est-elle devenue ? Où sont les chercheurs ? Ignorer l’histoire de la Nation en la réduisant à des récits anecdotiques en bouche-trou, c’est encourager inévitablement les faussaires de l’obsession coloniale.
Par Fayçal Ben Medjahed
ais comment aurait-on pu deviner le commencement ou la fin ? Par une nuit, un soir, une aube ? On ne sait. Soudain le ciel s’habilla de noir. Al Andalous était tombée ! Le 2 janvier 1492, la reddition de Abou Abdallah, dit Boabdil Azzughbi (l’infortuné), qui se réfugia à Oran, marqua la fin du royaume musulman de Grenade. Suivi une aube couleur sang de l’inquisition catholique, version intégriste, contre les musulmans et les juifs. Une sorte de réplique à la chute de Cordoue en juin 1236 – échec principalement dû à la ”Fitna” des émirs organisés en ” Taïfas”(émirats) – et à l’Est au pillage de la Baghdad abbasside par les hordes mongols en 1258. Déjà le signe crépusculaire annonciateur du déclin du monde musulman.
La chute de Grenade mit fin également aux règnes des dynasties arabo-berbéro-musulmans qui s’étaient succédé depuis leur débarquement en Espagne un certain avril 711 conduit par l’Amazigh Tarek Ibn Ziyad. Une partie des exilés andalous s’installèrent à Oran, emportant avec eux leurs coffres de tristesse mais aussi leurs savoirs. Révolu le temps des merveilles, fini le temps du prestige des savants.
L’INFÂME APPÂT ÉLECTORAL D’UN PRÉSIDENT BANQUIER
Quelques années plus tard, s’ouvrit l’époque ottomane (1512-1830), nouvelle puissance émergente musulmane. En Algérie, les Ottomans, par l’intermédiaire des Barberousse, avaient répondu à l’appel lancé par l’autorité algérienne pour faire face aux incessantes attaques d’une Espagne Croisée à la recherche d’une suprématie en mer. S’ensuivit des résistances, des défaites, des victoires, des échecs diplomatiques…
Ce fut en même temps l’acte de naissance de la Régence d’Alger, l’État algérien conservant son autonomie, mais intégré à l’empire ottoman. Le péril espagnol écarté, l’Espagne reste confinée à Oran et Mers-el-Kébir (1509 à 1708 puis 1732 à 1792). A cette époque, le roi d’Espagne était engagé dans la guerre générale contre la France.
Un détour utile pour dire au cerveau de banquier du président français et ses comptes d’apothicaire, de changer d’algorithme, qui porte d’ailleurs le nom du mathématicien musulman Alkorismi (IXe siècle). Macron, expression suprême des rancœurs, aurait dû consulter les professeurs spécialisés du Collège de France ou les historiens de renoms, avant de dire des âneries et s’éviter à suivre un Zemmour, fils de Pétain, dont l’obsession coloniale constitue tout ce que la France compte en âmes grises. Mieux, la France coloniale avait inventé, avant l’heure nazie, les fours crématoires grandeur grotte ! Jean Ferrat chantait déjà « Jésus Marie quelle décadence, quelque chose est pourri dans mon royaume de France ». Le poète a toujours raison ! Parenthèse pour une autre histoire. Passe le temps espagnol, au bout, il y avait Badra allégorique et de ses lèvres coulaient le délice des révoltes séculaires. Son chemin laissa une trace qu’il serait vain de répudier. Nièce du Bey Mohamed el Kebir qui, à la tête de troupes algéro-ottomanes, libéra définitivement Oran de l’occupation espagnole en 1792, fille Mohamed El Rekid alias Boukabouss (l’homme au pistolet) et épouse du tyran Hassan, dernier bey d’Oran, qui remit les clés de la ville à la France en 1831, suite à l’accord passé avec la Régence d’Alger. Un diplomate français aurait dit à cette époque « Si Badra était le bey, nous aurions eu une résistance acharnée…»
BADRA EL-BOUDOR, LA PEUR DU BEY
Sanaa Niar, architecte chargée du site, nous guide à travers le Palais, nous parle des murs garnis de magnifiques faïences, aujourd’hui disparues, son Diwan, son harem, le pavillon de la favorite au plafond orné de motifs et de calligraphies arabo-andalous sur jardin…
Cette matinée-là, le soleil wahrani inondait la chambre de la belle Dame à travers les vitraux de la fenêtre, d’où, on imagine, Badra contempler le minaret hexagonale, style ottoman, de la mosquée du Pacha, située en contre-bas de la forteresse. Elle s’y rendait souvent par le tunnel reliant le palais à l’édifice religieux, pour non seulement prier, lire le Coran, mais profiter des manuscrits qui s’y trouvaient à la recherche des savoirs.
Passionnée des arts, on la devinait prendre le plus grand soin de l’ameublement du Palais en bois noble, des objets de décorations divers, surveiller le nettoyage de la boiserie et la brillance des lustres en cuivre… Heureusement, elle n’aura pas vécu les pillages « des belles reliques, griffons et statuettes de la période espagnole qui ornaient l’entrée des édifices, les places et les fontaines du Vieil Oran ». Femme de goût, Badra, une paire de pistolets au ceinturon autour de son caftan, était aussi femme redoutable qui faisait face aux caïds et raïs velléitaires. Le Bey Hassan, son époux, en avait une peur bleue. Respectée, réputée pour sa générosité, sa probité et son esprit de justice sociale, elle n’hésitait pas à enfourcher son cheval pour aller calmer les ardeurs guerrières fratricides entre Arabo-Berbères et Turcs, discordes sporadiques provoquées par son despotique époux. Les rares témoignages de l’influence de Lalla Badra, signalèrent son rôle capital et subtile pour imposer au Bey la libération de Mahieddine et son fils Abdelkader âgé de 15 ans, qui allait devenir l’Émir.
LA QUÊTE DE BADRA
On se l’imagine gravir de temps à autre les trois donjons Mérinides, d’où elle pouvait admirer à l’Est, la plaine arborée où trônait au loin la montagne des lions ; au sud les vergés et la ”Sabkha”; Sidi El Houari et Murdjadjo à l’Ouest ; au Nord, la mer et le port avec sa valse des galions d’où s’exportaient grains, viandes, laine, cuir, cire et autres produits de la région d’Oran.
Badra se sentait en sécurité à ” Rozalcazar ”, place stratégique. Pas seulement. Elle appréciait aussi le choix intelligent de son oncle pour avoir construit le palais dans l’enceinte de la forteresse, car celle-ci n’avait subit aucun impact du terrible tremblement de terre dévastateur du vieil Oran (1790). Selon les écrits d’universitaires, Walsin-Esterhazy est l’un des rares historiens, à avoir décrit Lalla Badra : «Elle avait hérité du caractère altier et intraitable de son père et était redoutée à l’excès par son mari. Dans ce pays où la femme était réduite au statut d’esclave, Badra était parvenue à conquérir son indépendance. »
La noble Dame, sûr d’elle, n’avait nulle crainte à circuler à travers les ruelles labyrinthiques des cinq ”haoumas” (quartiers) d’Oran ni le ”derb lihoud” (quartier juif), ni les ” khouchas” (impasses), ni les bagnards qui infestaient la ville. Elle semblait planer comme un rossignol et, au détour d’une ruelle en escalier, glisser une pensée sous un pot de fleur posé sur le rebord d’une fenêtre de hasard, fissurée par le séisme : « Prenez soins des orphelins et des déshérités, instaurer plus de justice. Telle est ma quête ».
BADRA SUR LES TRACES DE LA MÉMOIRE AU FÉMININ
La force et l’influence politiques de Badra ne plaisaient pas à tout le monde ; pourtant elle leur évita moult bains de sang et tenta à les unir. Évidement, elle leur tenait la dragée haute. Incapables à faire front, les tenants d’un rigorisme religieux sournois lui reprochèrent alors ses tenues vestimentaires, sa façon de se mouvoir avec volupté, son comportement iconoclaste… une femme sur un cheval, pistolet et couteau au ceinturon «cela ne se fait pas, voyons, hacha !».
Mais Badra était instruite. On la voit répondre et bousculer le confort de ces bigots à la raison impure, en invoquant un proverbe arabe : «Si tu veux être une étoile au firmament, sois une lampe dans ta maison.» Dans sa tête semblait défiler les récits sans limites de femmes illustres ou anonymes. A commencer par les épouses du prophète (qsssl), y compris Safia la juive et Maria la chrétienne, décrites, louées, honorées, respectées… «Ô ignorants, sachez que Lalla Khadidja, épouse bien-aimée du prophète (qlssl) était sa première et unique épouse 25 ans durant ! A son décès en l’an 619, décrété ‘’année de la tristesse’’, le prophète observa un deuil de deux ans, car le Nabi venait de perdre une épouse flamboyante et une protectrice redoutable. Pour vous dire, pauvres imbéciles, la place honorable qu’occupaient les femmes au temps du Prophète (qsssl).» A sa mort, hélas ! les femmes disparurent des parchemins de l’histoire écrites par les hommes et les fourbes. Généralement absentes des événements, mises à part dans les contes et légendes. Princesses, poétesses, intellectuelles, architectes (Yemen), commerçantes et guerrières sans nom se frayèrent pourtant et s’imposèrent sur les chemins de la renommée, entre autres Aicha, Elissa, Mavia, Kahina, F. N’soumer, et plus proches de nous, les maquisardes Samia Lakhdari, Zohra Drif, Hassiba Ben Bouali, Djamila Bouhired, Lalla Setti, fille de El Kaida H’lima…
Le reste relève des récits littéraires imaginaires, illustrés par la flamboyante Shahrazade et ses «Mille et nuits», affrontant le sultan par la ruse d’un récit sans fin pour survivre. Sans fin aussi, l’amour de «Majnoun et Layla».
«VOILA VENU LE TEMPS DU RÈGNE DES FEMMES»
Et Badra poursuivit son récit pour secouer la stupidité des frustes : «Voilà venu le temps du ‘’règne des femmes’’, clamait tout haut Elissa la guerrière, princesse de Tyr et fondatrice de Carthage… Et Sophonisbe, beauté divine, princesse carthaginoise et reine de Numidie (235-203 av.J .C), fille du général Hasdrubal, épouse de Syphax, qui décida de s’empoisonner ‘’pour ne pas figurer sur le trophée de Scipion l’Africain’’». Corneille en fit une tragédie théâtrale… Et les sarrasins, dirigés par une femme veuve du nom de Mavia, qui mena la guerre dans les régions orientales de l’empire romain sous le règne de l’empereur romain Valens…
On croit l’entendre poursuivre : «Ô gens de mauvaise foi ! l’historiographie rapporte qu’en 1724 lors du siège de Tlemcen, Euldjia redonna courage aux Hanennchas en se plaçant à la tête de la tribu face à l’ennemi… L’énergique Oum Hani, fille de Redjed bey de Constantine (1666-1673), mariée à Touggourt, à cheval et à visage découvert, marchant en tête des guerriers nomades ; On l’avait même dotée du titre de ‘’cheikh el arab’’! Disparue Fannu, vêtue en homme qui conduisit à Marrakech la résistance contre les Almohades ; oubliées Ta’lu et Funda, mère et sœur d’Abdelmoun…». Et tant d’autres.
LETTRE D’ADIEU DE BADRA
A considérer son profil, tel que rapporté dans les rares documents, elle aurait pu bien conclure sa vie algérienne par ces mots d’outre- tombe :
J’ai parlé aux hommes, ils m’ont craché au visage
J’ai parlé aux femmes, elles ne m’ont pas comprise
J’ai tenté à parler au ciel, je ne reçus nulle réponse
Puis aux étoiles, elles s’étaient éteintes
Alors, j’ai cherché un royaume pas encore souillé par les hommes
Hélas, on m’a exilé vers Alexandrie sans aucun espoir de retour
Les historiens n’ont pas cherché à savoir dans quelles archives me trouver.
J’ai pleuré en silence.
J’ai fini par prendre un ascenseur pour l’oubli
Oublier et, peu à peu, mes souvenirs se fondirent au crépuscule de ma vie.
Les femmes sont bien présentes dans l’aventure humaine, elles en constituent, cependant, sa face cachée. Les archives demeurent dispersées ; Turquie, Espagne, France, Égypte… Les historiens algériens se doivent d’ouvrir ces archives, en contournant le risque d’une analyse des documents recueillis, enfonçant un peu plus dans l’obscurité le reste des héroïnes cachées.
La femme n’est pas seulement «l’avenir de l’homme», elle est le repère essentiel d’une société de liberté, de probité et de savoir. Sans elle, il n’y a plus qu’un désert sans oasis. Un reg de la mélancolie. C’est, sans doute, pourquoi les intégristes bornés les couvrent d’un voile noir, de peur que la beauté fasse de l’ombre à la laideur de leurs âmes.
Dernière question : le président français, est-ce un historien ? Non, une célébrité…
F. B. M.
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DEUX CONVENTIONS SIGNÉES SUR UN QUAI
Le Palais du bey et la mosquée du Pacha, monuments classés biens historiques relevant du patrimoine, attendent une restauration sur un quai de gare non déterminé. Il faut reconnaître l’envergure colossale des travaux spécifiques nécessaires du point de vue technique et financier. La suspension de tous les projets dans le contexte pandémique est venue compliquer les choses. État des lieux. Le Palais du Bey, édifié dans l’enceinte du fort Château-Neuf par le bey El Kebir, après l’évacuation espagnole (1792) et la mosquée dite du «Pacha», livrée en 1796, devaient bénéficier d’une restauration dès octobre 2005. Une enveloppe de 85 millions de dinars a été versée au projet. Hélas ! A cette époque d’une gestion «hasardeuse», relatée par la presse nationale, et au grand désespoir des experts, «les travaux réalisés, une catastrophe!». Le pire était encore à venir. En effet, sur le site de Palais classé inconstructible et en piteux état, se dresse comme une plaie la carcasse d’un projet d’hôtel fantomatique. Au-delà de la laideur de la bâtisse de 20 étages, l’expertise avait mis en cause les dégradations qui s’étaient «amplifiées avec l’ouverture de ce chantier. Le passage des engins de travaux publics et les vibrations répétées ont fini par précipiter la vétusté de ce patrimoine archéologique.» (el Watan 10/08/2008).
UN FINANCEMENT IMPOSANT QUI FAIT PEUR
Les premiers constats de l’expertise décelèrent une instabilité de l’édifice plus importante que prévu. La restauration commande l’utilisation «des techniques moderne et des procédés devant garantir l’originalité et authenticité du monument » : archives, scanner, technique photo et vidéo… Les coûts flambent et donnèrent à réfléchir. Le 15 avril 2017, deux consentions étaient signées entre le wali d’Oran, représenté par le Directeur de l’urbanisme et de la construction (DUC), et l’Agence turque pour la coopération et la coordination «Tika», d’une part, et la société Tosyali Algérie Iron Steel (Turque), d’autre part. Selon les termes des contrats, la partie turque prend «en charge tous les frais et les charges financières» du projet de restauration du Palais et de la mosquée du Pacha et «assure la formation de la main-d’œuvre algérienne dans le domaine de la restauration des monuments et vestiges anciens», y compris des stages en Turquie. Pour l’instant, le projet est «gelé» comme d’autres d’ailleurs, la covid-19 oblige. Clin d’œil à l’association Bel Horizon qui avait, dès 2015, proposé de scanner le palais avant tout travaux, l’expérience désastreuse de 2005 étant toujours dans les mémoires.
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Sources
– Fadela Sahri et Rabiaa Moussaoui «Femmes de l’Ouest, un destin fabuleux». Ouvrage consacré à des figures féminines emblématiques d’oranie.
– Fouad Soufi «Famille, femmes, histoire : notes pour une recherche» . Le principal obstacle à ces recherches serait l’absence de sources ; l’absence de séries continues de documents qui fourniraient des statistiques et ouvriraient un nouvel espace pour les études historiques.
– Les ouvrages du CRASC, 2019 – Le paysage urbain à la veille du séisme de 1790. Côté algérien, on ne peut parler d’une production historiographique proprement algérienne, relative à la présence espagnole à Oran, puisqu’elle n’existe pas. Aucun historien algérien ne s’est spécialisé dans ce domaine. Les travaux de M. Belhamissi et de N. Malki ont plus ou moins comblé ce vide, mais c’est très insuffisant.
– Ismet Terki-Hassaine – Oran au XVIIIe siècle : Du désarrois à la clairvoyance politique de l’Espagne – Insaniyat n°23-24 janvier/juin 2004.
– Hanane Senhadji «Guide d’Oran».
– Benmokhtar Fethi «Repère chronologiques de l’histoire de la ville d’Oran» Dar el Izza, 2018
– Metaïr Kouider «Oran Patrimoine 2017» et diverses contributions dans la presse nationale.
– Hanane Senhadji «Lalla Badra, une oranaise de son époque !»
– Fatima Bakhai «Dounia», roman
– Christian Julien Robin ; CNRS, Collège de France. 2018.
– Lapène Edouard (1790-1854) «Séisme»